FOCUS : La brassière !

Moodboard de la brassière

Moodboard de la brassière

Coudre ma lingerie : la brassière

S’il y a bien un patron que je souhaitais absolument inclure dans le livre COUDRE MA LINGERIE c’est celui de la brassière. Revenue sur le devant de la scène depuis l’année dernière et largement mise en avant à la rentrée 2020, la brassière est la nouvelle pièce de lingerie qui souligne les silhouettes rétros ou sportives.

Autrefois, vu comme simple sous-vêtement un peu passé de mode, elle est aujourd’hui une vraie pièce de lingerie déclinée en différentes matières chez les marques de lingerie revendiquées jeunes et modernes.

Ce qui me séduit en premier dans la brassière est surtout son confort. Sans armature, aux bretelles initialement larges, englobante, elle s’adapte à de nombreuses morphologies.

Ses différents designs en font une pièce unique qui peut à la fois se cacher sous nos vêtements comme se porter sous une blouse légèrement transparente comme pour se dévoiler.

Et c’est ce que j’aime avec ce produit, une métamorphose totale selon la matière utilisée. C’est pourquoi lors de la réalisation du modèle j’ai opté pour deux tissus différents afin de présenter toutes les possibilités de style.

 

Descriptif

La brassière est un des modèles les plus faciles à réaliser, en effet il ne comprend qu’un dos et un devant tous deux à couper au pli sur le tissu.

Ses bretelles devant sont moyennement larges pour soutenir la poitrine tandis que ses bretelles dos sont réglables pour s’adapter à toutes les morphologies.

Photo @annabelle_tiaffayStylisme @pepites_stylistiquesHmup @allisondepmuahModeles @lauree_br et @jade_pdi

Photo @annabelle_tiaffay

Stylisme @pepites_stylistiques

Hmup @allisondepmuah

Modeles @lauree_br et @jade_pdi

 

Quelles matières peuvent être utilisées ?

 

Les matières utilisées sont comme dans toute lingerie des matières élastiques.

Ensuite, vous pouvez choisir du jersey de coton pour de la douceur et du confort.
De la laize dentelle pour un effet sexy-sport et plus léger sur la peau.

Pour l’élastique je vous conseille de bien accorder son élasticité avec celle de votre tissu. En effet, imaginez que vous choisissiez un tissu très souple comme un tulle, ou une laize dentelle fine et un élastique très rigide ; le contraste entre les deux matières amènera votre tissu à beaucoup froncer.
Visuellement, vous n’obtiendrez pas le même résultat qu’avec un élastique fluide.

Aussi, si votre matière et votre élastique sont tous les deux très rigides n’hésitez pas à ne pas trop tirer lors du fronçage, quitte à ajouter 2 cm à votre mesure d’élastique ou ajouter quelques centimètres ( 1 / 1.5 cm au pli ) sur le dos lors de la coupe.

 

Dans cet ouvrage j’ai utilisé un tissu maille côtes plates de couleur beige Oeko-Tex qui ne semble plus disponible sur le site internet. Je vous mets le lien des jerseys ici.
Et pour la version blanche j’ai utilisé cette maille plumetis écrue certifié Oeko-tex aussi dont le lien direct est juste .

Pour les élastiques, ils ne sont plus disponibles non plus, vous pourrez en trouver des similaires directement dans ma mercerie ici.

 

Photo @annabelle_tiaffay

Stylisme @pepites_stylistiques

Hmup @allisondepmuah

Modeles @lauree_br et @jade_pdi

Quelles matières éviter ?

 

Les matières à éviter sont évidemment les matières rigides. Si par souci d’esthétique vous souhaitez tenter le modèle en matière rigide comme la soie, je vous conseille de faire quelques tests au préalable dans du coton et de prendre une taille au-dessus. Votre largeur sera plus grande et vous aidera à passer les épaules au moment de l’enfiler.
N’oubliez jamais que les sous-vêtements sont extensibles afin de s’accorder aux courbes du corps. Une culotte doit tout d’abord passer par le bassin pour se poser sur vos hanches. Une brassière ou un top doit passer par les épaules pour se glisser sous votre poitrine.
Repérez les points les plus forts et gardez-les en tête lors de vos modifications de patron ou le choix du tissu.

Une autre matière à ne pas utiliser, bien qu’elle soit élastique est la dentelle avec des dents.
A l’exception que celle-ci soit très haute, il n’est pas nécessaire de prendre ce type de dentelle qui coute relativement cher, le mieux est de s’orienter sur une laize (présentée comme un tissu ordinaire avec une lisière de chaque côté).

Photo @annabelle_tiaffayStylisme @pepites_stylistiquesHmup @allisondepmuahModeles @lauree_br et @jade_pdi

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Les points importants

 

Les points importants pour ce modèle sont d’une part la réalisation des pinces, qui, si elles ne sont pas bien faites peuvent gâcher légèrement l’esthétique finale.
Pour cela vous avez une petite fiche technique qui vous explique comment réaliser des pinces.

Mon conseil serait de s’entrainer sur des chutes de tissus ou des vieux torchons pour se conforter dans la technique.

Le deuxième point important est l’assemblage avec l’élastique et là encore vous avez une fiche technique qui vous explique comment faire. Si vous avez réalisé les patrons Jacques ou Alain alors ce ne sera pas une découverte.

Porter des sous-vêtements qui nous ressemblent, c’est s’affirmer dans sa propre définition de la féminité.
— Moi même