FOCUS : Le tanga !

Moodboard de la brassière

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Coudre ma lingerie : le tanga

Le tanga ! Ah le tanga, j’en entends parler depuis des années et chacun y va de son petit apriori.

Ce modèle s’adresse à celles qui ne supportent pas les coutures sur les fesses et aiment porter de la dentelle.

Le tanga est un modèle qui se pose sur le rond de la fesse, et non pas sur le haut comme certain le pense. Dans ce cas-là, ce serait un string. Avec ou sans dentelle.

Non, ce sous-vêtement est bien plus délicat, il se pose sur les fesses et ne doit pas rentrer dans la raie. C’est là toute la complexité du modèle, il ne peut s’adapter à tous les popotins, c’est pourquoi selon les marques le modèle vous sied plus ou moins.

Ce qui fait toute sa différence est la courbe de son milieu dos. En fonction de sa tangente il s’adapte aux courbes des fesses.

Néanmoins, une fois que l’on a trouvé un modèle qui nous plait, cette pièce de lingerie possède de nombreux avantages :

  • Il est discret sous les vêtements

  • Il ne bouge pas grâce à sa couture milieu dos

  • Il est sexy de par sa dentelle

 
Photo @annabelle_tiaffayStylisme @pepites_stylistiquesHmup @allisondepmuahModeles @lauree_br et @jade_pdi

Photo @annabelle_tiaffay

Stylisme @pepites_stylistiques

Hmup @allisondepmuah

Modeles @lauree_br et @jade_pdi

Descriptif

Dans le livre COUDRE MA LINGERIE, le tanga est d’une facilité extrême à réaliser puisqu’il ne contient que peu de pièces. Un devant, une patte et un dos en dentelle, rien de plus. Par ailleurs, il n’est pas gourmand en élastique non plus puisque le dos qui se poursuit sur le devant est libre.

C’est un modèle taille basse, volontairement un peu plus large que les mesures habituelles afin de ne pas créer ce fameux bourrelet sur le début des hanches.

Il a l’avantage de ne pas avoir d’élastique sur le haut de la cuisse devant qui évite une sensation de serrage comme certains modèles, et puis sa grande qualité réside dans son dos qui laisse votre derrière en toute liberté.

Ce modèle ou les culottes avec dos dentelle sont pour moi les plus confortables mais je peux comprendre que beaucoup trouvent le modèle désagréable. Cela dépend encore fois de la compatibilité du modèle et de la morphologie.

 

Quelles matières peuvent être utilisées ?

 

Pour ce patron, vous pouvez vous amuser avec des mix and match sympa comme j’ai pu le faire pour les photos. Avec un jersey coton uni ou à motifs vous pouvez associé une dentelle d’une autre couleur, offrant un rappel du devant ou tranchant complètement.

Si vous être plus sobre, vous pouvez utiliser une dentelle de la même couleur que votre devant.

Ce dernier peut être en jersey ou alors en Lycra, résille, tulle et même dentelle laize si vous le souhaitez. L’important est de toujours utiliser une matière élastique.
De même pour le dos il vous faudra forcément une dentelle extensible à dent d’une hauteur minimum de 16 cm. Tout est mentionné dans la fiche technique du modèle en début d’instruction.

Pour ce modèle j’ai utilisé une dentelle très graphique avec des dents prononcées en forme de triangle. Elle donne l’impression de descendre sur la peau, j’adore ce rendu. Si vous cherchez des dentelles à dent, vous en trouverez sur notre mercerie. En tissu principal j’ai choisi ce jersey de chez Mondial Tissu qui n’est plus disponible à l’heure où j’écris ces lignes. J’aime ce mix and match de matières et de couleurs. Le vert et le jaune attirent l’œil à l’inverse de la dentelle qui apporte de la douceur.

 

Quelles matières éviter ?

 

Tout comme la brassière, les matières à éviter sont évidemment les matières rigides. Il vous sera impossible d’utiliser une dentelle non extensible sur le dos car cela fausserai la courbe de milieu avec la pose de l’élastique taille.

De plus, une rigidité se ferait sentir entre les fesses.

 

Les points importants

 

Les points importants de ce modèle sont faibles car il est particulièrement simple à réaliser. Il me semble qu’il faut bien comprendre la coupe de la dentelle avec les crans pour être certain de ne pas se tromper lors de la pose des élastiques.

Je ferais une vidéo sur le sujet bientôt d’ailleurs.

« Porter des sous-vêtements qui nous ressemblent, c’est s’affirmer dans sa propre définition de la féminité. »
— Moi même
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